Cette maquette est un ovni par rapport à mes habitudes. Elle m’a été offerte par quelqu’un qui y voyait un sujet original par rapport à mes précédentes réalisations et intéressante par le côté amphibie du véhicule. Une sorte de défis m’avait été lancé autant sur le véhicule que sur la mise en scène et son histoire. Il fallait que je me sorte les doigts et me renseigne sur le bestiau pour faire honneur à ce cadeau.
La PT76 a été utilisé par tout un tas de pays : Nord Vietnam, Israël, Cuba, Syrie, Iraq ou ex-Yougoslavie. J’ai bien trouvé quelques photos lors de combats au Moyen orient, au Vietnam et pendant les guerres Indo-Pakistanaises et l’indépendance du Bengladesh mais les photos ou l’on voit le PT76 en action sont plutôt rares, mes connaissances sur ces conflits très limitées et les figurines pour l’accompagner délicates à trouver. Par contre on trouve pléthore d’image et vidéo de propagande soviétique ou de photo en couleur de PT 76 exposé dans des musées qui permettent permet de trouver de l’inspiration même si la réalité historique de ce type de source est discutable.
Maquette :
Le plastique est bon, le nombre de pièce raisonnable, les traces de moulures gérable et le montage reste très simple et fort agréable. Seul l’ajustement des deux coques demande un peu d’attention et les chenilles sont de qualité médiocre et sont délicates à installer car un poil trop courtes. On s’autorisera : l’ajout du câblage du phare de la tourelle, des périscopes et une poignée sur l’intérieur de la trappe, d’une couverture et un sac le long de la tourelle, de percer la mitrailleuse et de reprendre la jonction entre la tourelle et le canon avec du mouchoir en papier imbibé de colle à bois.
Peinture :
N’ayant finalement pas trouvé l’inspiration pour une mise en scène et un camouflage historiquement bien précis, j’ai décidé de partir sur un schéma de camouflage purement esthétique à partir de photos trouvées sur internet. Le vert est du Tamiya XF67, les tâches bleues très foncées un mélange de noir XF1 et Ocean Gray XF 82, les lignes en blanc XF2. A ce niveau seule le sur-lignage blanc a été compliqué car mon pot de peinture est vieux et a perdu son homogénéité, bouchant régulièrement mon aérographe.
J’ai réalisé le marquage avec un pochoir fabriqué à partir d’une simple impression papier avec une police la plus proche possible de la photo d’origine.
Figurine : Elle vient de chez dran et elle est franchement moche et grossière mais je n’avais rien d’autre sous la main. Une tête hornet plus expressive est obligatoire, la posture est légèrement corrigée pour rentrer dans la tourelle. Un ajout de lanière pour l’AK47 permet un peu de détail.
Diorama : Le dio est une base en carton recouvert d’une couche de plâtre peint, recouvert de Klir et dont les orifices sont bouchés au silicone de salle de bain. L’eau est réalisé avec de la résine cristal « Cléopâtre » (voir page des trucs et astuce pour les explications) appliquée en plusieurs couches et légèrement teintée de brun à la peinture à l’huile. Chaque couche doit sécher au moins 48h. L’eau ruisselant du char est réalisé avec du papier cellophane recouvert de gel acrylique. Les vagues sont en gel acrylique et l’écume est réalisé avec du mastic de bricolage blanc. J’ai un peu forcé sur l’écume !!!
Remerciements spécials pour Husky et pour toute ses réponses à mes questions sur les techniques pour faire de l'eau.
Enjoy pictures
Miniart propose pas mal de boîte britannique, le prix est très abordable, la qualité satisfaisante, les poses sympa et dynamiques, le montage facile et sans surprise. Le gros bémol c’est la qualité des têtes et des mains qui sont vraiment grossières. J’ai utilisé des têtes HORNET et affiné les mains. Par contre, la quantité de plies sur les uniformes est abusée, limite ridicule. Les uniformes sont peint en Vallejo « Khaki » 988, les creux assombrie avec du 988 additionné d’une touche de marron 871 ou noir 950, les éclaircies sont en german beige 821 qui au passage est sensiblement le même que le khaki 988, l’achat des deux références n’est pas indispensable. J’ai également fait des éclaircies en brossant à sec avec de l’énamel « light stone » ou d’humbrol 72 additionné de peinture à l’huile blanche. Les ceintures sont en vallejo 819 » iraqi sand ». Les puristes trouveront probablement que la coupe des uniformes ne correspond ni à la période, ni au théâtre d’opération, ni à celui de l’artillerie, mais j’étais plus motivé par leur posture que par l’exactitude historique. Les visages sont traités à l’acrylique Vallejo : base 955 « flat flesh », éclaircie en 955 + blanc ou en 815 « basic-skintone », assombrie en 955 + plus teinte sombre comme « laether brown » 871, « Khaki » 988 ou « english uniform » 921 selon le cas. J’ai ensuite utilisé de la peinture à l’huile pour casser l’uniformité du rose bébé de l’acrylique. Je ne m’étends pas sur le sujet de l’utilisation de l’huile pour les visages, je débute encore et je tâtonne pas mal. 
Voici une réalisation de 2010. Un LVT de chez Italeri mis en scène sur une île du pacifique qui m’a directement été inspiré par un épisode de la série « The Pacifique ». 
C’est typiquement la maquette que je fais à l’improviste, sans avoir de sympathie pour le véhicule ou d’idée de mise en scène. Trouvé pas cher, elle m’a surtout servi à essayer et améliorer des techniques . 
